2 Les orientations établies dans le plan triennal 2011 – 2013. 2
3 Vérification des actions menées en 2010. 3
4 Projet pastoral pour 2011. 4
a) Déterminations du CN.. 4
b) Objectif(s) principal (aux) 5
c) Les actions envisagées. 6
d) La méthodologie de travail 7
5 Conclusion. 8
1 Introduction
Penser les lignes fondamentales d’intervention, stratégiques comme l’on dit, c’est – encore une fois – repartir des décisions du Conseil National, dans la suite CN, (la référence actuelle est évidemment le CN célébré en mars 2011) après avoir lu « la gestion » 2010 comprise dans le cadre du plan triennal d’action.
Il est évident, en effet, que chaque projet pastoral ne peut que partir de la vérification des actions menées par rapport au cadre des orientations établies.
a) Les orientations établies dans le plan triennal 2011 – 2013.
b) Vérification des actions menées en 2010.
c) Projet pastoral pour 2011 :
I) Déterminations du CN ;
II) Objectif(s) principal (aux) ;
III) Les actions envisagées ;
IV) La méthodologie de travail.
Voilà, d’une manière synthétique, la structure de ce plan d’action 2011.
2 Les orientations établies dans le plan triennal 2011 – 2013
Il est nécessaire rappeler brièvement les déterminations établies dans le plan triennal 2011 – 2013.
On avait, d’abord, déterminé des objectifs généraux tels que :
Le premier objectif général c’est bien celui de renforcer la structure de base de la CEJP
Le deuxième objectif général était celui de doter le Bureau National (dans la suite BN) des outils nécessaires à son bon fonctionnement et déterminer une structure de relations avec les Bureaux diocésains (dans la suite BD) qui puisse être à la fois mode de réflexion commune et moyen de transmission des informations utiles à la défense des droits de l’homme en Centrafrique.
Puis on avait établi des objectifs spécifiques d’orientation plutôt pastorale :
« Education civique. Elections et bonne gouvernance » pour l’année pastorale2010 – 2011et « Thème de conflit. (D’une manière spécifique est envisagé le conflit entre agriculteurs et éleveurs).
Thème de l’illégalité (D’une manière spécifique est envisagée la question des barrières illégitimes qui bloquent le développement du Pays) » pour l’année pastorale 2011 – 2012.
Il est évident que le plan d’action 2011 recouvre les deux années pastorales.
3 Vérification des actions menées en 2010
Il est ici question de voir la qualité des réalisations faites autant que les limites « structurelles » que l’action de la CEJP, dans ces différentes articulations, a montrées.
Suit au plan d’action 2010, l’activité de la CEJP s’est consacrée au travail par rapport aux élections : travail de formation aux différents niveaux, travail d’observation électorale, travail de lecture des données et de publication.
Nous avons travaillé avec deux partenaires (Secours Catholique et CRS) et un bailleur de fond (PNUD). Poser tout au commencement cette distinction signifie, une fois de plus, qualifier les relations et chercher de comprendre la relation à partir de la possibilité de travail commun plutôt que d’activités « sous contrat », déterminées d’une manière claire (aussi au niveau juridique, contractuel) et, au même temps, menées au dehors d’un cadre de « recherche commune ».
Nous espérons dans cette année d’élargir notre champ de participation et de commencer à « chercher avec » NED. Le fait de mettre un partenaire « laïc » qui a inscrit dans son statut le but de la démocratie est important parce que d’une côté souligne notre volonté que la gestion de l’Association soit effectivement axée sur cette valeur.
Au niveau opérationnel et économique les activités menées peuvent être synthétisées comme suit :
1) Célébration du CN 2010 avec l’aide de CRS.
2) Formation dans le cadre de ONE (Observatoire National des Elections). De cette formation ont profité les membres du BN et des membres des BD (Bangui). Financement NDI (National Democratic Institute), gestion ONE.
3) Formation nationale pour les observateurs électoraux avec l’aide de Secours Catholique de € 7.000 soit XAF 4.585.000[1].
4) Gestion de la formation des observateurs électoraux au niveau diocésain : les ressources sont celles mises en évidence au précédent point 3) et au successif point 5) (Bangui, Kaga-Bandoro, Bossangoa, Bambari).
5) Sensibilisation et observation électorale financée par PNUD (€ 26.717 soit XAF 17.500.000).
6) Gestion formation par les biais d’émissions radio avec l’aide de CRS (€ 2.198 soit XAF 1.440.000).
7) Formation nationale pour le plaidoyer : formation des membres du BN et Diocèse (Berberati). Financement Mercy Corps, gestion Observatoire Centrafricain des Droits de l’Homme.
8) Publication des brochures : Discernement Pastoral, avec l’aide de l’Eglise italienne (€ 305 soit XAF 200.000) ; Guide de l’électeur, financé dans le contrat PNUD ; Analyse des grillesd’observation électorale (avec le travail relatif d’analyse...) financée par l’Union Européenne (€ 2.000 soit XAF 1.310.000).
Ce n’est pas le cas de faire une analyse détaillée des toutes les activités et, non plus, de se borner au jugement donné par le Conseil National.
Si celui-ci a été très positif mais une évaluation plus complète met en évidence :
a) la grande « passion » pour le travail qui a été vécue. Une synergie importante avec les structures diocésaines, en engagement de tout le Bureau National, la capacité de penser et agir dans le domaine des élections (qui « frêle » la politique…) d’une manière mûre et responsable.
b) la difficulté de gestion des finances : le manque de connaissance (et des manières concrètes de vérification) dans ce domaine a été mis en évidence de manière cruelle, comme l’on dit. Cela pourrait suggérer la nécessité d’une vraie formation des structures diocésaines à ce niveau.
4 Projet pastoral pour 2011
Le plan d’action triennal enchaînait les activités en tenant compte de l’importance de l’échéance électorale (Education civique. Elections et bonne gouvernance) avec une perspective plus large qui touche la qualité des relations(Thème de conflit et Thème de l’illégalité). La question des conflits est très importante et elle peut aussi assumer la valence de formation aux droits humains.
A ces thèmes il faut de toute façon « ajouter » – au moins dans la réflexion axée sur l’élaboration du plan pastoral – les déterminations du Conseil National du 2011.
a) Déterminations du CN
Le Conseil National 2011 a déterminé trois points fondamentaux.
Le « mandat » au BN pour qu’il prenne in charge la dotation de matériels des Bureaux diocésains.
Sur le plan d’action qualifié le mandat de travailler pour que la CEJP puisse entrer dans le cadre ITIE et participer à la vérification de la gestion correcte des ressources naturelles du Pays.
Dans le CN la nécessité d’ordonner le cadre des formations nationales a été posée. La possibilité d’instituer une Ecole Nationale des Sciences Sociales et Politiques : il ne s’agirait nullement d’un nouveau bâtiment ou structure physique en plus mais plutôt d’une « structure didactique » chargée d’organiser des cours aux différents niveaux qui auront tous la « référence nationale » (participation des délégués des diocèses, différentes spécialisations, corps enseignant intégré dans la perspective de l’inter-transdisciplinarité).
b) Objectif(s) principal (aux)
Pour ce qui concerne la structure de la CEJP il faudra continuer dans le choix d’établir les organes décentrés selon les dispositions statutaires.
Le Conseil National a modifié le Règlement Intérieur dans son chapitre qui se réfère aux sanctions et à la modalité prévue dans l’Association pour garder l’unité dans la vérité. On espère que la Conférence épiscopale veuille approuver de manière définitive les Statuts et le Règlement intérieur. Les changements approuvés tendent à mettre, une fois de plus, en exergue la capacité des organes décentralisés. Le choix de la communion est toujours confirmé dans le respect des procédures démocratiques.
On peut encore articuler les objectifs principaux en deux « secteurs » : celui qui se réfère à la structure de la CEJP, et celui qui touche davantage la nature plutôt pastorale de l’activité de la CEJP.
Pour ce qui concerne le premier secteur (ad intra) des outils s’avèrent toujours plus indispensables.
Pour la gestion administrative (et pas simplement « bureautique ») l’embauche d’une personne à temps déterminé est indispensable.
Le « lieu de la frontière » est donné par les relations avec les autres Commission Episcopales : à l’intérieur de « l’espace Eglise » et pourtant confrontés aux différentes problématiques dont elles sont porteuses. L’expérience commencée avec la constitution du Comité Spécial JP-ECAC est très positive et très importante : elle nous permettra de préparer des programmes pour toutes les écoles (du fondamental au lycée…) qui pourront aider les dizaines de millier d’élèves et d’étudiant(e)s du « système » ECAC à travailler mieux le thème de la démocratie, de la justice, la paix, le droit, la morale sociale. Cette première expérience devra trouver la suite dans d’autres Comités Spéciaux (santé, CEPAL, catéchèse).
Pour ce qui concerne l’activité ad extra les « titres budgétaires » sont : formation (sessions et publications), et défense des droits.
Formation au plaidoyer (nationale avec Caritas et l’aide du Secours Catholique) à faire « descendre » avec Caritas (avec financement Mercy Corps et aide Secours Catholique et du CRS)
Nous voulons souligner l’importance de cette formation car elle touche notre mode de faire des projets pastoraux et de les « exécuter ». Penser à un « processus » commun avec Caritas signifie penser à travailler un thème fondamental – le plaidoyer, à savoir la capacité de toucher les « organes délibératifs » pour que le respect du droit – et des droits de l’homme, d’une manière tout à fait particulière – soit apprise et vécue comme expérience de coresponsabilité.
On voit bien comme nous sont là au tout jaillissement de la démocratie comme expérience et non pas comme procédure.
Penser cela avec la structure Caritas, dès le commencement, signifie entrer dans la richesse et la difficulté de l’altérité…
Formation à la politique (nationale avec aide du NED et à faire descendre avec financement UE) est la suite naturelle de cet engagement : nous souhaitons vivement que la collaboration avec NED la rend possible.
Formation des gestionnaires diocésains et des responsables des bibliothèques numériques diocésains (nationale avec aide de Secours Catholique et du CRS).
Les formations nationales pourront appeler la mise en place de l’équipe de gestion de l’Ecole Nationale des Sciences Sociales et Politiques (la disponibilité de l’aide de la Conférence Episcopale Italienne a déjà été donnée : la question doit être suivie et réglée aussi en terme administratifs clairs).
Les actes des formations nationales seront toujours publiés aux « Editions Justice et Paix Centrafrique ».
Pour ce qui concerne la défense des droits, il est important de commencer le parcours ITIE.
Nous ne croyons pas que le parcours puisse terminer dans cette année 2011 : le fait de commencer à prendre en compte la gestion des ressources minières (et autre) du Pays – le commencement d’une sensibilité écologique – est fondamental.
c) Les actions envisagées
Actions à envisager pour la structure administrative de la CEJP :
La photocopieuse, outil de communication informatique (clef internet USB), téléphone de service, fournitures pour le bureau. Il faudra ouvrir « le dossier » pour une nouvelle voiture.
NessunoEscluso (ONG italienne) nous a aidé pour l’achat de la voiture de Caritas et il est encore dans le désire de nous aider mais une voiture nouvelle c’est un projet gros (autant que nécessaire..).
Pour la gestion administrative (et pas simplement « bureautique ») l’embauche d’une personne à temps déterminé est indispensable. La seule activité du Secrétaire général n’est plus suffisante pour faire face aux besoins de l’Association.
Dans le projet présenté au NED nous avons prévu ce « chapitre de dépense » (avec la dotation matériel des bibliothèques numériques diocésaines et à une formation nationale sur le thème de la politique).
Pour ce qui concerne les activités ad extra il faudra envisager :
Formation au plaidoyer
La formation à laquelle des membres du BN ont participés (en acquérant le titre d’expert-formateur national : Mercy Corps) par rapport au thème du plaidoyer peut s’enchaîner avec la formation prévue avec Caritas Centrafrique avec l’aide de Secours Catholique. S’il est vrai que Mercy Corps nous a demandé de travailler davantage en quatre Préfectures, il est aussi vrai que notre souci recouvre les dimensions de tout le Pays. Pour cela la formation nationale devra déboucher sur des formations diocésaines. Pour nous cela est particulièrement important parce que nous voulons que la collaboration avec Caritas Centrafrique ne soit pas une « manifestation » mais une réalité.
Le projet est commun avec Caritas et ensemble il doit être pensé et mis en œuvre. Le BN de la CEJP enverra à Caritas des lignes pour un projet à partir des structures locales. La formation nationale qui suivra devra, nécessairement, être complété par les formations diocésaines.
Formation à la politique
Le thème « Education à la démocratie et à la bonne gouvernance » requiert d’être analysé sous différents point de vue.
La demande d’aide au NED pourra nous permettre cette formation nationale et la demande de contribution à la UE pourra nous donner des moyens pour que cette formation aux droits puisse « retomber » non seulement au niveau des diocèses mais aussi des paroisses.
Formation des gestionnaires diocésains et des responsables des bibliothèques numériques diocésains. On envisage pour cela l’aide de Secours Catholique : il s’agit d’une formation nationale des gestionnaires diocésaines et des personnes qui seront chargées de la gestion des bibliothèques numériques diocésaines.
Pour ce qui concerne les gestionnaires diocésains il est question de formation à la gestion comptable et de la transmission de compétences en ordre à la conception, gestion et suivi des projets.
La gestion du programme de gestion di patrimoine libraire, l’assistance aux étudiant(e)s (aux lecteurs, plus génériquement) est le thème principal de la formation des personnes chargées de la gestion des bibliothèques numériques. La formation de qua agitur est fondamentale pour que les bibliothèques numériques puissent commencer à fonctionner. Il s’agit de centaines de livres en format numérique (PDF, DOC, ebook) qui sont à disposition : les domaines principaux sont la philosophie (politique, du droit, éthique), le droit (constitutionnel, international surtout droits de l’homme – toutes les actes internationaux des droits de l’homme sont disponibles - : textes normatifs et études), sociologie, anthropologie (philosophique, culturelle, théologique) et la théologie (sociale, pastorale).
Secteur Défense des Droits. « Procédure » ITIE : il faut d’abord trouver la manière de bien former les membres du BN. La rubrique du budget 2.1.1 Bureau National a été crée pour soutenir la formation du BN et c’est exactement le cas en question.
Dans ce secteur il faudra aussi commencer à assumer la défense technique des responsables de la CEJP (aux différents niveaux) : le travail de défense des droits de l’homme exige cette « tutelle ».
Le fait de donner de la force à cette activité – la question de l’illégalité est là pour nous dire notre engagement – signifie assumer d’une manière intelligente les risques relatifs.
d) La méthodologie de travail
La méthode que le BN de la CEJP est la méthode du « discernement pastoral » : la visée théologique qui à partir de la réalité, lue dans sa complexité, amène à un projet (pastoral) qui articule les différents niveaux territoriaux : encore une fois la démocratie est le point de force de notre structure autant le fait que nous sommes l’unique ONG Centrafricaine qui – effectivement – est présente sur toute l’étendue du territoire centrafricain.
L’articulation BN/ BDs est donc fondamentale.
Penser aux formations nationales et – au même temps – penser l’élargissement de cette formations dans tous les coins du Pays est notre méthode.
Renforcer nos capacités, au niveau du BN et des BD, est donc indispensable.
5 Conclusion
Le plan maintenant présenté concerne de manière élective le BN et sa programmation. Il prend en compte les décisions du Conseil National qui est l’Organe de l’Association qui représente toutes les instances. Il considère, évidemment, les fonctions des BD.
Il sera envoyé à tous les Bureaux Diocésains de l’Association et à tous nos Partenaires. Toute réaction sera évaluée au niveau de l’exécution ou, le cas échant, d’une intégration du Plan.
[1] La conversion entre € et XAF est faite sur la base du taux officiel de 655 XAF par €. Les frais de transfert d’argent, là où c’est le cas, sont pris en compte dans les comptes-rendus économiques spécifiques.